samedi 16 décembre 2017

Gatsby le Magnifique de Scott Fitzgerald

Great! 

C'est l'adjectif qui convient le mieux au fabuleux roman de Scott Fitzgerald, à tous points de vue. The Great Gatsby a été traduit en français sous le titre de Gatsby le magnifique au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

Préface d'Antoine Blondin


Je conserve encore dans ma bibliothèque l'édition parue dans le livre de poche en 1973, initialement publiée par Le Sagittaire en 1946. J'y retrouve avec délectation la préface écrite par Antoine Blondin qui a su parfaitement décrire le roman qu'il voyait comme une "admirable fable moderne où scintillent la fascination de l'argent et les pépites de l'esprit d'aventure dans une société en pleine compétition". Et c'est Blondin lui-même, chez qui j'ai eu la chance d'être invité à la suite d'une interview à Linards ( la résidence au "vert" choisie par son épouse pour l'éloigner des bistrots de Saint-Germain), qui m'a parlé de ce roman qu'il tenait pour un chef-d'oeuvre absolu, comme le prouve d'ailleurs son succès non démenti et ses deux grandes adaptations cinématographiques.

Gatsby au cinéma


 Fascinante narration, exercice de style époustouflant, avec l'inoubliable lumière verte de Long Island, et les lunettes géantes de la publicité devant laquelle le narrateur (courtier en bourse à Manhattan) passe tous les jours pour se rendre à New York.  C'est le symbole d'un univers vide et futile, où le fameux désenchantement "fitzgeraldien" s'exprime dans toute sa splendeur. Mais Gatsby reste au demeurant une émouvante histoire d'amour qui enseigne que "les jeunes filles riches n'épousent pas les garçons pauvres" dans cette Amérique où l'auteur lui-même s'est  brûlé les ailes.

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